JurisTop #1 - Les avocats et la littérature
- L'équipe JurisCulture
- 29 sept. 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 oct. 2018

La rédaction est aujourd'hui fière de vous présenter une nouvelle rubrique prenant la forme de "top".
Découvrez aujourd'hui les plus grands avocats au sein de la littérature selon Manon Troin. N'hésitez pas en cas de désaccord à lui faire savoir sur twitter !
1- Atticus Finch
Dans Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, de Harper Lee.
Années 1020. Atticus est un jeune veuf qui élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. L’avocat droit, honnête et consciencieux par excellence. Plein d’esprit, cultivé et plein d’humanité. Commis d’office pour défendre Tom Robinson, un Noir accusé du viol d’une jeune femme blanche. Il fera tout pour prouver son innocence. Voix de la raison, du progrès et de la tolérance.
Interprété au cinéma par Gregory Peck, dans Du silence et des ombres (réalisé par Robert Mulligan en 1962)
2- Léa
Dans L’avocation et De l’avocation à l’avocature, d’Aurore Boyard.
Les aventures de cette héroïne plus vraie que nature nous plongent dans le quotidien des avocats de « proximité ». Ceux habitués aux dossiers de divorces, de violences conjugales ou d’alcoolémie routière plus qu’aux médiatiques procès d’assises. A travers les péripéties de Léa, embauchée comme collaboratrice par le grand Me Kassandre, l’auteur nous révèle avec humour les codes et les subtilités du métier d’avocat.
3- Mitchell Stephens
Dans De beaux lendemains, de Russell Banks.
Petit village dans le nord de l’Etat de New York, bouleversé par l’accident d’un car scolaire au cours duquel la plupart des enfants du village ont péri. Roman à plusieurs voix, raconté par quatre personnages qui s’expriment tour à tour dont Mitchell Stephens, avocat new-yorkais qui s’insinue dans les vies et s’acharne à trouver un responsable. Y-a-t-il toujours un responsable ? Les dommages et intérêts permettent-ils vraiment de réparer la perte d’un enfant ?
Interprété au cinéma par Ian Holm, dans De beaux lendemains (réalisé par Atom Egoyan, 1997)
Manon Troin
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